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Vins de l’Abbaye de Lérins, de la production à la dégustation

Vins de l’Abbaye de Lérins, de la production à la dégustation

La journée d’un moine est structurée par la prière et toutes les activités convergent vers elle mais c’est bien la prière ET le travail « Ora et labora » qui constituent la vie monastique bénédictine.

 

« Ils sont vraiment moines lorsqu’ils vivent du travail de leurs mains comme nos pères et les apôtres. » RB 48

 

Ainsi, sur Saint-Honorat, la communauté des moines de l’Abbaye de Lérins prie et travaille, notamment à :

-        L’élaboration de liqueurs depuis le 19ème siècle

-        La production de grands vins

 

Dans le vignoble de l’Abbaye de Lérins, les saisons rythment ce travail même s’il n’existe pas de calendrier précis pré établi. Par exemple, pour le décuvage qui a eu lieu récemment, c’est l’œnologue, et non une date, qui décide de mettre fin à la cuvaison en goûtant chaque jour le jus en cuve.

Le décuvage et l’entonnage, jamais l’un sans l’autre

Le décuvage est une opération manuelle qui nécessite savoir-faire & connaissance (du terroir et des cépages). Deux jus sont en réalité décuvés ; le premier – le vin de goutte - qui s’écoule du bas de la cuve, et le jus de presse, qui s’obtient à partir du marc resté au fond de la cuve et placé dans un pressoir. Les tannins se trouvent au départ dans la peau, les pépins et les rafles du raisin, ainsi le jus de presse est plus tannique et le travail de l’œnologue consiste à trouver le bon équilibre entre vin de goutte et juste de presse qu’il assemble.

 

Ensuite, le nectar est entonné dans les fûts pour l’étape de l’élevage.

Les fûts utilisés dans les chais du vignoble de l’Abbaye de Lérins sont en chêne français. Le chêne est une des essences offrant le plus de tannins. Ce sont des fûts de différents âges ; neufs ou de 1 vin à 3 vins. Plus le fut est jeune, plus le ressenti « boisé » est présent. Passé le 3ème vin, nous considérons que le travail aromatique ne s’effectue plus.

Là encore, l’adéquation entre fut, cépage et terroir est une alchimie dont seul l’œnologue a le secret.

Le vin, un produit monastique parmi d’autres

Au même titre que le miel, les confitures, les liqueurs ou les fromages, le vin fait partie de la culture monastique du partage et de la subsistance.

 

Chaque abbaye cultive son savoir-faire, souvent transmis de génération en génération.
Depuis le Moyen âge, le vin sert à la fois à célébrer l’eucharistie et à subvenir aux besoins de la communauté. Il porte en lui une dimension symbolique forte ; il est à la fois le fruit de la terre et du travail des hommes.


Les vins de l’Abbaye de Lérins seront à l’honneur du prochain « Salon des produits monastiques » de Grasse les 29 et 30 novembre, à l’espace Chris. Nous serions heureux de vous y accueillir ; l’occasion aussi de découvrir une large palette de produits monastiques.