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Du débourrement à l’ébourgeonnage, on s’active dans les vignes

Du débourrement à l’ébourgeonnage, on s’active dans les vignes

Le débourrement est l’autre nom donné à l’éclosion des bourgeons en viticulture. Le débourrement précoce n’est pas un phénomène nouveau.

Du débourrement à l’ébourgeonnage, zoom sur notre travail dans les vignes alors que le mois de mars s’achève.

 

1/ Les différents stades du débourrement

 

Le débourrement est une étape du cycle végétatif et correspond à la fin de la dormance de la vigne. 

Pour que le débourrement ait lieu, la vigne a besoin de chaleur et de lumière. Or, nous avons eu un hiver particulièrement doux et baigné de lumière.

 

Concrètement, plusieurs stades se succèdent. On les appelle les stades phénologiques.

Pour rappel, la phénologie, c’est l’étude des phénomènes qui reviennent par cycle.

 

On observe ainsi les stades suivants :

 

 Le gonflement des bourgeons,

 Les bourgeons dans le coton,

 Les pointes vertes (l’extrémité verte des premières feuilles est visible), 

 Le début de l’étalement des feuilles.

 

2/ Un débourrement trop précoce : quels risques ?

 

Cette année, dès la fin février, nous avons vu apparaître les premiers signes d’un débourrement dans les vignes.

Or, le temps étant ce qu’il est, nous ne sommes pas à l’abri de gelées printanières. 

Lorsqu’elles commencent à se déployer, les feuilles sont extrêmement fragiles et toutes les agressions extérieures, telle que les gelées, peuvent être ravageuses. Précisons qu’au moment où elles éclosent, les jeunes feuilles sont gorgées de sève et gèlent rapidement.

 

Peut-on prévenir ce risque ?  

 

3/ Les avantages d’un process bio pour lutter contre le retour des gelées

 

La démarche écoresponsable, que nous poursuivons depuis quatre ans, nous a permis de valoriser le terroir de l’île Saint-Honorat avec des méthodes raisonnables, dont certaines nous aident à limiter le risque de gelée.

 

Le « travail du sol » est une méthode que nous avons mise en application, via un enherbement maîtrisé, notamment.

Nous griffons aussi le sol, pour casser la croute de battance, et ainsi permettre une meilleure oxygénéisation des sols et une meilleure infiltration de l’eau. 

 

4/ Sans attendre les gelées…

 

… nous sommes passés à l’étape de l’ébourgeonnage. 

Nous travaillons à cela, confinés dans le vignoble, chacun dans son rang. C’est une étape que nous ne pouvons pas sauter… les prochaines récoltes en dépendent ; nous vous en parlions là