Le palissage accompagne la croissance des végétaux, qu’il faut guider – la vigne est une liane - et donc palisser régulièrement. A l’heure actuelle, les vignes sont de taille moyenne et nous attachons le deuxième niveau. Il s’agit d’un travail physique mais qui a un double intérêt de régulation et de révélation. Nous vous proposons un rapide tour d’horizon dans cet article.

Le palissage, un outil de gestion 

La gestion de la vigne est essentielle dès lors que l’on souhaite récolter des raisins suffisamment mûrs pour être vinifiés

Le palissage est une des techniques (ou outil) pour gérer le développement et la vigueur de la vigne, tout comme la taille.

Avez-vous remarqué que palissage rime avec balisage ? Le palissage permet de guider la vigne. Il permet de déterminer la position des feuille (et donc de favoriser la photosynthèse) de même que la position des baies, afin de maximiser la quantité de soleil reçue par les baies. 

Le soleil permet aux baies de se gorger de sucre. Or, pour rappel, les arômes et les saveurs de vins proviennent du raisin et son révélés au cours du processus de vinification, au moment de la fermentation alcoolique.

Pour rappel, la fermentation n’est rien d’autre que la transformation du sucre contenu dans le jus de raisin en alcool, grâce à l’action de levures.

On en parlait dans ces deux articles 

https://excellencedelerins.com/fr/smartblog/77_levures-indigènes-fermentation-savoirfaire-te.html

https://excellencedelerins.com/fr/smartblog/66_arome-vin-vinification-fermentation.html

De la lumière, et de l’eau

La vigne a besoin de lumière et de soleil pour s’épanouir.

Elle a également besoin d’eau, dans une moindre mesure. Dans une moindre mesure parce que, tant que la vigne n’est pas en « stress hydrique », elle ne pâtit pas trop d’un manque d’eau.

Il faut savoir qu’un manque d’eau contraint la vigne à aller puiser de l’eau profondément, ce qui renforce l’effet terroir. Et les choses sont plutôt bien faites puisque les vieilles vignes ont des racines plongeantes pour aller cherche l’humidité.

La question de la sécheresse, qui se pose cette année de manière précoce, notamment dans notre région, n’est donc pas un risque fort sur Saint Honorat, même si nous suivons la question de près.