Les épisodes Méditerranéens se succèdent et la fréquence semble se renforcer. Un nouvel événement est d’ailleurs en cours...
A quel point les subissons-nous sur St Honorat, et notamment dans le vignoble ? Et comment nous en préservons-nous ?
On fait le point !
Les intempéries, vues du côté Chais
Côté chais, pas d’inquiétude… La partie basse de la cave dispose d’une pompe de remontage. Aussi, même quand il y a beaucoup d’eau - et il y en a eu - cette partie des Chais, qui abrite les barriques, est vite évacuée.
Et du côté vignoble ?
Il a beaucoup plu, et les parties les plus argileuses du vignoble ont baigné dans l’eau pendant quelques jours.
La vigne n’aime pas particulièrement ce genre de situation. Le principal risque étant l’asphyxie des sols.
Toutefois, heureusement, la période s’y prête, puisque la vigne est actuellement en repos végétatif. Autrement dit, comme il n’y a plus de feuille, la sève ne circule plus, et la vigne vit sur ses propres réserves. On appelle aussi cette période la dormance.
Si les pieds ne restent pas trop longtemps dans l’eau, il n’y a donc pas de risque de mortalité.
Zoom sur les moyens de préservation dans un vignoble
Dans le vignoble de l’Abbaye de Lérins, nous sommes peu impactés par les tempêtes hivernales qui engendrent l’érosion des sols.
En effet,
✅ D’une part, le vignoble bénéficie d’un terrain plat au centre de l’île.
✅ Et d’autre part, nous pratiquons l’enherbement.
L’enherbement est une pratique raisonnée, pour laquelle nous avons opté dans le vignoble de l’Abbaye de Lérins, parce qu’elle permet :
1/ l’infiltration ; la végétation tient le sol et par là-même, l’aère,
2/ une protection contre l’érosion.
Nous vous en parlions là